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Sagas et textes historiques

  • Annales de l'Europe carolingienne - HINCMAR

    Éd. Paléo (2015) - 252 pages - Résumé: Annales de Saint-Bertin. Annales de Metz. Lettre sur l'organisation du Palais.

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  • Annales du Royaume des Francs

    Éd. Belles Lettres, Classiques de l'histoire au Moyen Âge (Français et Latin, 2022) - 450 pages - Résumé: Pendant près d’un siècle, de 741 à 829, des auteurs proches des souverains carolingiens, Pépin III le Bref, Charlemagne et Louis le Pieux, ont écrit et réécrit, pour chaque année, des textes relatant les évènements qu’il leur paraissait important de confier à la mémoire. Ces Annales permettent de suivre comment Pépin, maire du Palais du dernier roi mérovingien, obtint la royauté des Francs en 751/754, comment son fils Charles put être reconnu et couronné empereur d’Occident en 800, fonction et dignité que son fils Louis exerça après sa mort en 814. Il s’agit donc d’une histoire officieuse, sinon officielle, du gouvernement et des efforts d’unification des pays francs, des luttes pour la soumission des peuples lombard, bavarois et saxon, des affrontements avec les Slaves et les Avars à l’est, avec les Scandinaves au nord et avec les Maures au sud, sans négliger les relations avec le pape de Rome, l’empereur de Byzance et le calife de Bagdad. Le tout inscrit dans une perspective d’histoire universelle chrétienne, scandée par le retour annuel des fêtes de Noël et de Pâques. Les éditeurs ont distingué deux versions. D’abord une version brève couvrant les années de règne de Pépin III et de Charlemagne jusqu’en 801. Cette version brève a ensuite été réécrite et continuée en une version longue jusqu’à l’année 829. Ce sont ces deux versions des Annales du royaume des Francs qui sont ici présentées et traduites séparément dans les volumes I et II aux fins de comparaison.

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  • Beowulf

    Éd. Le Livre de Poche (2007) - 256 pages - Résumé: Poème en vieil anglais des environs de l’an mil, Beowulf est le plus ancien long poème héroïque qui nous soit parvenu intégralement dans une langue européenne autre que le latin. Il s’inscrit peut-être dans une tradition beaucoup plus ancienne encore, puisque Beowulf est présenté comme le neveu d’un chef scandinave dont la mort vers 520 est historiquement attestée. Prince modèle, fidèle à ses souverains et à ses engagements, il affronte des forces mauvaises, ogres et dragons. Il meurt, à la fois victime et vainqueur du dragon, en protecteur de son peuple. La société décrite, et vérifiée par l’archéologie, est païenne, mais le poème est chrétien. La célébration en anglais d’un héros scandinave, l’éloge d’un prince païen par un poète chrétien, le mélange de fabuleux et d’historique, l’entrelacement des épisodes, le style délibérément traditionnel expliquent la fascination exercée par ce chef-d’œuvre. Depuis que sa valeur littéraire a été reconnue au xixe siècle et sa leçon de courage réaffirmée en 1936 par Tolkien, l’auteur du Seigneur des anneaux, les médias, surtout anglo-saxons, ne cessent de l’exploiter. Ce volume, qui donne à la fois le texte original et une traduction nouvelle d’André Crépin, permet au public francophone de le découvrir.

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  • Chronique de Nestor, Naissance de la Rus' de Kiev - NESTOR

    Éd. Anacharsis (2022) - 288 pages - Résumé: Rédigée au XIIe siècle par le moine Nestor, cette Chronique, autrement appelée Récit des temps passés, est une entreprise formidablement ambitieuse. Il s’agissait d’opérer une mise en ordre du temps et de faire entrer la principauté de Kiev, capitale de ce qui s’appelait alors la Rus’, dans la continuité de l’histoire universelle chrétienne. Commençant donc par le déluge, Nestor évoque la naissance de cette Rus’ originelle, articulant les récits mythiques et légendaires, puis raconte comment, le long de la route menant de la Baltique à la mer Noire, ont émergé des cités et principautés bientôt converties au christianisme. Ensuite vient la succession des princes de Kiev, leurs guerres fratricides, leurs ambitions, leurs trahisons ou leurs hauts faits, qui déroule une vaste fresque légendaire, épique, historique et romanesque où s’entremêlent les mondes slaves, scandinaves et nordiques, les peuples nomades des steppes d’Asie centrale et les univers méditerranéens de l’Empire byzantin.

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  • Deux Sagas islandaises légendaires - Régis BOYER

    Éd. Les Belles lettres (2ème édition, 1996) - 158 pages - S'il s’agit bien ici des sagas islandaises du XIIIe siècle, ces deux textes relèvent d’une catégorie particulière, celle des sagas légendaires (fornaldarsögur) rédigées, bien entendu, dans le style tellement caractéristique du genre, mais fort différentes des sagas d’autres catégories par les caractères et les motifs. Elles sont censées remonter à des temps archaïques (ce que dit le forn- de fornaldarsögur), mais frappent surtout par la place qu'elles font au surnaturel, au merveilleux, au fantastique, ce qui les amène à évoquer quantité de survivances païennes, pensons-nous, et à proposer tout un arsenal de thèmes et de rites magiques. Ces deux sagas sont férues d’« exotisme », elles détonnent de manière remarquable sur les grandes sagas des Islandais (Islendingasögur) par la place qu’elles accordent à l’amour-passion. Elles se font l’écho, également, de quantité de motifs de contes populaires, de réminiscences poétiques peut-être très anciennes ou de souvenirs historiques perdus dans la nuit des temps. Ce sont des sagas "vikings" qui obéissent aux lois de dynamisme, d'énergie et d’esprit d’aventure caractéristiques des grands aventuriers-marchands du Nord. Mais leur propos n’est pas historique, dans quelque sens que ce soit. En fait, elles valent surtout, à nos yeux, aujourd’hui, pour la manière souveraine avec laquelle elles nous livrent, souvent ingénument, de grands mythes qu'elles n’entendaient pas, il va sans dire, mais que nous parvenons à restituer dans leur fraîcheur. Suicides sacrés, pendaison rituelles, roi selon l’idéologie indoeuropéenne, vierges qui sont en fait des androgynes, géants aux ténébreux savoirs, héros archaïques détenteurs du grand art poétique, trolls maléfiques, aventures fabuleuses, etc. : tout ce que nous appellerions un "folklore" se cache derrières ces textes disparates, souvent énigmatiques, mais superbement composés pour notre "divertissement".

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  • Histoire de Guillaume le Conquérant - Guillaume DE POITIERS

    Éd. Les Belles Lettres (1952) - 372 pages - Résumé: L’histoire de Guillaume le Conquérant (Gesta Guillelmi ducis Normannorum et regis Anglorum) a certainement été rédigée en 1073-1074. Elle se présente comme une ample biographie de Guillaume le Conquérant, biographie malheureusement incomplète, dont il manque tout le début. Ce récit sert de support à un habile plaidoyer en faveur de la légitimité de l'accession du duc normand à la couronne d'Angleterre; accessoirement, de la prise de possession du Maine. Aux droits héréditaires du Conquérant sur l'Angleterre qu'il tient de sa grand ‘tante Emma, mère d'Édouard, le biographe ajoute sa désignation par Édouard le Confesseur, qui le choisit pour héritier, en raison des bienfaits dont il fut comblé, lui et son frère Alfred pendant leur exil en Normandie, en raison également des qualités éminentes qui font du Bâtard le plus digne et le plus apte à régir le royaume d'Angleterre. Se dégage la figure du pieux prince, en parfait contraste avec les félons, les tyrans: Godwin, Harold Ier, Geoffroi Martel, Geoffroi de Mayenne.

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  • Histoire des archevêques de Hambourg - Adam DE BRÊME

    Éd. Gallimard, coll. L'Aube des Peuples (1998) - 320 pages - Résumé: Vers le milieu du XIe siècle, tandis que reflue la menace que les pirates vikings ont longuement fait peser sur l'Europe, l'archevêque de Hambourg-Brême, siège des primats du Nord, connaît un puissant rayonnement missionnaire, diplomatique et parfois militaire. Son influence s'étend alors jusque sur les rives de l'Oder et, outre-mer, jusqu'en Islande. Les voies maritimes sont suivies à grand péril par les navires marchands. Le monde semble finir avec ces îles surgies de la Baltique ou des eaux glacées de l'Océan. Sauvages et monstres y attendent le voyageur dérouté. À Brême, où l'a fait venir l'archevêque Adalbert, Adam entreprend d'écrire l'histoire de l'archidiocèse, depuis les temps primitifs, illustrés par la prédication d'Anschaire au Danemark et en Suède (Livres I et II), jusqu'à l'époque de son extravagant protecteur (Livre III). La dernière partie de l'ouvrage (Livre IV) rassemble ce que l'époque savait des pays scandinaves. Voici la première image que le haut Moyen Âge nous ait léguée de ces rivages, où la Chrétienté noue le dialogue avec l'Inconnu.

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  • Histoire des Normands, tome 1- Guillaume DE JUMIEGES

    Éd. Paléo, coll. Histoire Accès Direct (2010) - 200 pages - Résumé:Guillaume fut moine de l'abbaye de Jumièges. Il vécut dans la deuxième moitié du XIe siècle et écrivit une Histoire des Normands, pour laquelle il recueillit les traditions de son temps sur l'origine, les exploits et les aventures des anciens Normands. Ainsi rapporte-t-il l'histoire des premiers raids vikings, et de ceux menés par Rollon qui devint, par le traité de Saint-Clair-sur-Epte, le premier duc de la Normandie. On y trouve ensuite le récit de ses successeurs : Guillaume Longue-épée, Richard I, Richard II, Richard III et Robert le Magnifique (mort en 1035). " Rollon n'ayant pas voulu baiser le pied du roi, au moment où il reçut de celui-ci le duché de Normandie, les évêques lui dirent : "Celui qui reçoit un tel don, doit s'empresser de baiser le pied du roi." Mais Rollon leur répondit : "Jamais je ne fléchirai mes genoux devant les genoux de quelqu'un, ni ne baiserai le pied de quelqu'un."

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  • Histoire des Normands, tome 2 - Guillaume DE JUMIEGES

    Éd. Paléo, coll. Histoire Accès Direct (2011) - 196 pages - Résumé: Guillaume fut moine de l'abbaye de Jumièges. Il vécut dans la deuxième moitié du XIe siècle et écrivit une Histoire des Normands, pour laquelle il recueillit les traditions de son temps sur l'origine, les exploits et les aventures des anciens Normands. Ainsi rapporte-t-il l'histoire des premiers raids vikings, et de ceux menés par Rollon qui devint, par le traité de Saint-Clair-sur-Epte, le premier duc de la Normandie. On y trouve ensuite le récit de ses successeurs: Guillaume le Conquérant et Henry Ier Beauclerc.

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  • Histoire des Rois de Norvège, première partie - Snorri STURLUSON

    Éd. Gallimard, coll. L'Aube des Peuples (2000) - 720 pages - Résumé: Œuvre la plus puissante que nous ait léguée le Moyen Âge scandinave, l'Histoire des rois de Norvège fut rédigée vers 1230 par l'auteur de l'Edda, le poète et historien islandais Snorri Sturluson. Elle retrace la vie des fondateurs du royaume de Norvège depuis les origines mythiques de leur dynastie jusqu'à la bataille de Ré en 1177.L'auteur s'est arrêté principalement sur l'époque tumultueuse des IXᵉ-XIᵉ siècles qui vit les Norvégiens tout à la fois se livrer à des raids contre l'Europe occidentale, avant de s'implanter durablement dans plusieurs régions de la Grande-Bretagne et de l'Empire franc ; coloniser îles et archipels de l'Atlantique nord ; se doter progressivement d'un État unitaire, après les victoires remportées par Harald à la Belle Chevelure vers la fin du IXᵉ siècle ; puis se rallier, non sans de farouches résistances, à la religion chrétienne que leur imposèrent par le fer et par le feu deux rois évangélisateurs, Olaf Fils Tryggvi, à l'extrême fin du Xᵉ siècle, et Olaf le Gros, qui trouva la mort à la bataille de Stiklestad en 1030 et passa à la postérité sous le nom de saint Olaf.Reposant sur une vaste connaissance des sources orales et écrites qui conservaient le souvenir des actes d'éclat accomplis par les souverains de Norvège, ce sommet de l'historiographie norroise qu'est l'ouvrage de Snorri Sturluson se distingue également par la méthode critique et par l'exceptionnel talent littéraire de l'auteur.Le présent volume constitue la première partie de l'Histoire des rois de Norvège, oeuvre qui n'avait jamais été publiée dans son intégralité en langue française. La traduction est accompagnée de nombreuses notes explicatives, de cartes géographiques, de tableaux généalogiques et de plusieurs documents iconographiques.

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  • Histoire des rois de Norvège, deuxième partie - Snorri STURLUSON

    Éd. Gallimard, coll. L'Aube des Peuples (2021) - 1248 pages - Résumé: Œuvre la plus puissante que nous ait léguée le Moyen Âge scandinave, l'Histoire des rois de Norvège fut composée vers 1230 par l'auteur de L'Edda, le poète et historien islandais Snorri Sturluson. L'Histoire du roi Olaf le Saint, qui en constitue la deuxième partie, est entièrement consacrée à Olaf Fils Harald (995-1030), qui commença sa carrière en viking, en allant ravager plusieurs pays étrangers, du golfe de Finlande au détroit de Gibraltar (en passant par l'Angleterre et la France), avant de rentrer dans son pays en 1015. Devenu roi de Norvège, il entreprit de poursuivre l'action missionnaire de son prédécesseur, Olaf Fils Tryggvi, en imposant par le fer et par le feu le christianisme aux derniers fidèles de l'ancienne religion scandinave.S'il remporta un succès dans sa politique à l'égard du royaume de Suède, Olaf Fils Harald fut bientôt en butte aux prétentions que le roi d'Angleterre et de Danemark, Knut le Grand, émettait sur la Norvège. Face à tel concurrent, face aussi à la révolte de nombreux chefs locaux qui ne supportaient plus son gouvernement tyrannique, Olaf fut contraint à la fuite et alla trouver refuge en Russie. Deux ans plus tard, il tenta de reconquérir son trône, mais à l'annonce de son retour, ses adversaires décrétèrent la mobilisation générale en Norvège. Au cours de la bataille qu'ils lui livrèrent à Stiklestad pendant l'été 1030, Olaf fut mortellement blessé et son armée défaite. Les miracles de guérison qui lui furent attribués peu après sa mort incitèrent le clergé à le faire proclamer saint l'année suivante ; dès lors son culte se répandit rapidement en Norvège et en Suède, comme dans l'ensemble de l'Europe du Nord.Reposant sur une vaste connaissance des sources orales et écrites qui conservaient le souvenir de ce règne tumultueux, le sommet de la littérature et de l'historiographie norroises qu'est l'ouvrage de Snorri Sturluson sur Olaf Fils Harald se distingue par la méthode critique et par le prodigieux talent narratif de son auteur. Le présent volume en propose une traduction élégante, accompagnée d'une très riche annotation qui éclaire sous ses différents angles la fascinante civilisation scandinave.

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  • Histoire et Description des Peuples du Nord - Olaus MAGNUS

    Éd. Belles Lettres, coll. Classiques du Nord (2004) - 376 pages - Résumé: L'Histoire des peuples du Nord, publiée à Rome en 1555 par Olaus Magnus, dernier archevêque catholique d’Uppsala, a joui d’une grande notoriété et connu une large diffusion aux XVIe et XVIIe siècles. Pendant cette période, elle a tout simplement constitué la base principale des connaissances sur l’Europe du Nord, et contribué magistralement à sortir de l’ombre ce qui restait encore une terra incognita. Le résultat est une somme géographique inégalée en son temps sur la Scandinavie, fruit d’une érudition immense, illustrée pédagogiquement par de nombreuses gravures naïves et pittoresques. Au milieu du XVIe siècle, l’Histoire d’Olaus Magnus a ouvert un nouveau territoire à la rêverie et à l’imaginaire européen: le Nord.

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  • L’Edda - Snorri STURLUSON

    Éd. Gallimard, coll. L’aube des peuples (1991) - 256 pages - Résumé: Rédigée au début du XIIIᵉ siècle par l'éminent historien islandais Snorri Sturluson, l'Edda constitue le recueil de mythologie nordique le plus complet que nous ait légué le Moyen Âge scandinave. Au cours de récits souvent hauts en couleur, l'auteur retrace tout d'abord la création de l'univers à l'origine des temps, avec notamment l'épisode du démembrement d'Ymir, le géant primitif ; puis il présente les principaux dieux de l'antiquité païenne et raconte leurs exploits, leurs aventures et leurs querelles, tandis qu'à l'arrière-plan se profile de plus en plus nettement le drame du monde, le fameux Crépuscule des dieux, dont la description particulièrement saisissante constitue le point d'orgue de l'ouvrage. Bien qu'il ait été conçu plus de deux siècles après la conversion offcielle de l'Islande au christianisme, ce traité témoigne d'une intime connaissance des poèmes mythologiques composés à l'époque païenne tant en Norvège que dans l'île des sagas. À ce titre, l'Edda offre un intérêt capital pour l'étude de l'ancienne religion scandinave, de même que pour les enquêtes de mythologie comparée indo-européenne. Cette nouvelle traduction repose sur un examen approfondi de la tradition manuscrite de l'oeuvre, en sorte qu'à la différence des traductions précédentes, elle tient largement compte des principales variantes fournies par les manuscrits de l'Edda.

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  • La Geste des Danois - SAXO GRAMMATICUS

    Éd. Gallimard, coll. L’aube des peuples (1995) - 448 pages - Résumé: Rédigés aux alentours de l'an 1200 par un érudit danois du nom de Saxo, auquel la postérité devait décerner le qualificatif de grammaticus en raison de son goût pour les auteurs latins, les Gesta Danorum constituent la première chronique du Danemark, depuis les origines mythiques jusqu'à la fin du XIIᵉ siècle. Ce sont les neuf premiers livres des Gesta Danorum qui, depuis longtemps, suscitent le plus vif engouement. Car, derrière la plupart des héros et des rois du Danemark fabuleux que Saxo fait revivre ici à l'aide de traits souvent empruntés à la littérature classique, derrière les strophes aux accents virgiliens ou horaciens qu'il fait déclamer à nombre de ses personnages, se dissimule en réalité le vaste trésor tout à la fois poétique, légendaire et mythologique de l'antiquité scandinave. À l'exception de quelques chapitres, cette oeuvre puissante, dont le style et la composition firent l'admiration d'Érasme, n'avait pas encore été traduite en français.

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  • La Russie des Vikings

    Éd. Anacharsis, coll. Famagouste (2009) - 112 pages - Résumé: Textes présentés et traduits de l’islandais ancien par Régis Boyer. C’est le long des immenses fleuves entre la Baltique, la mer Noire et la Caspienne, que s’établirent ceux que l’on nomme les Varègues, ces Vikings de l’Est partis en quête des honneurs et des richesses que promettait la terre d’Orient. Les deux sagas présentées dans cet ouvrage, fondées sur un phénomène historique bien attesté, sont l’évocation littéraire, fantasmée, de ce monde des confins. Le mirage de l’Orient attira par milliers les Vikings sur la Route de l’Est. Traversant le "Gardarí́ki" -la Russie primitive- elle joignait, au long de fleuves immenses, les mers froides à la Route de la Soie. Les deux sagas légendaires présentées ici se font l’écho littéraire et fantasmé de ces mondes du Levant. L’expédition d’Yngvarr le Grand Voyageur conduit ainsi les Hommes du Nord en des pays étranges, peuplés de Cyclopes, dragons et Amazones, gardiens jaloux de trésors fabuleux dont personne, au risque de la vie, ne peut impunément s’emparer. Le Dit d’Eymundr Hringsson conte quant à lui la geste d’une compagnie de guerriers scandinaves engagés dans des affrontements fratricides entre princes russes. Fondées sur des faits réels - l’existence d’Yngvarr est avérée par des inscriptions sur des pierres runiques traduites dans cet ouvrage - ces récits dessinent les contours chatoyants de terres lointaines dont les Vikings rapportèrent, sinon la gloire et l’opulence, matière à de délectables romans d’aventures.

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  • La Saga de Björn

    Éd. L'Echo des vagues (bilingue islandais-français, 2010) - 282 pages - Résumé: Au XIe siècle, en Islande, Björn Arngeirsson, conquiert le coeur de sa promise, la belle Oddný. Mais poussé par sa passion de voir du pays afin d'apprendre les belles manières et de devenir un homme accompli, il s'embarque pour la Norvège et la Russie. Hélas, Björn tarde à revenir en Islande pour épouser sa belle, et Þórðr Kolbeinsson en profite pour la lui ravir. Commence alors une lutte implacable entre les deux hommes... La saga de Björn, champion des gens de Hítardalr fut rédigée au début du XIIIe siècle par un auteur anonyme. Saga de scaldes (skáldasaga) elle ne comporte pas moins de trente-neuf strophes scaldiques. Rare témoin d’une poésie puissante et complexe, la saga de Björn illustre à merveille ce "génie du Nord" dont parle Régis Boyer dans la préface qui accompagne cette édition. La saga de Björn est ici traduite et annotée pour la première fois en français, par Patrick GUELPA.

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  • La Saga de Harald l'impitoyable - Snorri STURLUSON

    Éd. Payot, coll. Petite Bibliothèque Payot (1979) - 178 pages - Résumé: Haralds saga sigurdarsonar traduite et présentée par Régis Boyer. Le sort de l’Occident, au XIe siècle, s’est trouvé infléchi par la fameuse bataille de Hastings (octobre 1066) que remporta, sur Harold de Wessex, Guillaume le Conquérant. Mais sait-on que cette victoire ne fut possible que parce que Harold disposait de troupes décimées et fatiguées ? Elles venaient de remporter une coûteuse et difficile victoire, à Stamford Bridge, sur le terrible Haraldr Sigurdarson, "l’éclair du nord", demi-frère de Saint Olaf, roi de Norvège et héros de la saga que voici. En sorte que c’est à Haraldr "le dur" ou "l’impitoyable" que Guillaume doit, finalement, son succès. C'est certainement à cette intervention majeure du destin dans l'Histoire que l'Islandais Snorri Sturluson, écrivant au début du XIIIe siècle, a été sensible quand il rédigea ce texte, fleuron de sa Heimskringla, et assurément l'une des plus belles sagas " historiques " que l'Islande nous ait laissées. On y admirera le portrait du Viking, cher à tous les romantismes, brave cruel, tyrannique, mais aussi roué, intelligent, surtout jaloux de ce que Corneille aurait appelé sa " gloire ". En même temps, la science de la composition, l'écriture sobre et musclée, attentive a ses effets, préfigurent étonnamment, à sept siècles de distance, un art moderne fait d'économie et de vigueur. Et il demeure un incomparable talent de faire revivre une histoire prestigieuse à travers un personnage d'une exceptionnelle envergure, qui sut donner à sa propre existence, à sa volonté de se forger une destiné hors pair, une grandeur épique qui séduisait Snorri Sturluson tout comme elle ne peut nous laisser indifférents.

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  • La Saga de Njáll le Brûlé

    Éd. Presses Université Laval (2011) - 301 pages - Résumé: Écrite au XIIIe siècle par un auteur inconnu, "La saga de Njall le Brûlé" est sans doute l'une des plus grandes sagas que l'Islande ait produites. Racontant des faits qui se seraient déroulés aux alentours de l'an 1000, en pleine civilisation viking, le récit détaille ce qui s'est passé entre 930 et 1020, période qui couvre la christianisation de l'île, en l'an 1000, ainsi que la bataille de Clontarf, près de Dublin, en 1014. L'auteur va au-delà du fait historique et, dans une langue simple, laconique, ironique, dans des découpages quasiment cinématographiques, nous donne un des chefs-d'œuvre de la littérature mondiale. Traduit par Elingborg Stefansdottir et Gérard Chinotti.

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  • La Saga de Ragnarr loðbrók

    Éd. Anacharsis, coll. griffe Famagouste (2017) - 160 pages - Résumé: Traduit de l’islandais ancien et postface par Jean Renaud. Aux sources de la série Vikings. Ragnarr, le Viking dans toute sa gloire, sillonne les mers en quête d’exploits. Mais lorsqu’il s’élance à la conquête de l’Angleterre, il affronte un sort funeste: il est précipité dans une fosse aux serpents. Là, il déclame son chant funèbre, le Chant de Kráka, un somptueux poème scaldique. Ses redoutables fils, Ívarr sans Os, Hvítserkr le vigoureux, Björn Flanc de Fer et Sigurðr Serpent dans l’Œil, viendront assouvir une horrible vengeance sur son meurtrier, le roi Ella d’Angleterre. La Saga de Ragnarr loðbrók, ici accompagnée de la traduction du Dit des Fils de Ragnarr et du Chant de Kráka, est un chef-d’œuvre de la littérature scandinave ancienne. Elle hante l’Occident depuis des siècles; aujourd’hui, la série Vikings lui est consacrée.

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  • La saga de saint Óláf - Snorri STURLUSON

    Éd. Payot, coll. Petite Bibliothèque Payot (2007) - 496 pages - Résumé: Cette saga est le joyau de la collection des sagas des rois de Norvège que l'Islandais Snorri Sturluson rassembla, au début du XIIIe siècle, sous le titre de Heimskringla. Nous y suivons les destinées du premier grand roi unificateur et législateur de son pays, Ôlàf Haraldsson, qui périt à la bataille de Stiklarstadir en 1030 et fut immédiatement proclamé saint, tant pour avoir christianisé la Norvège que par les nombreux miracles qui suivirent sa mort : il reste le plus populaire des saints du Nord. Fidèle aux principes d'écriture et à la vision du monde des auteurs de sagas, Snorri Sturluson s'attache à nous montrer un homme qui, d'abord viking brutal et orgueilleux, devient un grand roi et un grand saint. Psychologue, esprit rationaliste, Snorri Sturluson nous offre le portrait d'un homme inoubliable, à l'exacte intersection du réalisme plat et de l'idéalisme éthéré : la vérité reste la marque de ce grand roi qui vécut et mourut pour la loi et pour sa foi.

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  • La Saga de Sigurdr

    Éd. Cerf, coll. Patrimoines (1989) - 292 pages - Résumé: La « Tétralogie » de Wagner a rendu célèbre Siegfried, le héros vainqueur du dragon protégeant l'or du Rhin. Ce héros a hanté les imaginations. Mais le Siegfried de Wagner est une adaptation récente du personnage central de la saga, Sigurdr, personnage mythique des plus anciennes traditions scandinaves, de leur culte des ancêtres, du « père fondateur », ou de leurs récits sacrificiels. Régis Boyer le montre, l'argument historique et l'amplification légendaire de la saga de Sigurdr rejoignent les grandes mythologies. Le héros est avant tout un personnage dont la mort prend un relief saisissant. Sigurdr, et ainsi les « grands hommes », nous ramènent aux archétypes, à un besoin d'adoration et, par le sacré, justifient ce pour quoi nous aimons vivre et acceptons de mourir. Et, avec l'interprétation, Régis Boyer donne ici une nouvelle traduction de la "Völsunga saga".

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  • La Saga de Sverrir, roi de Norvège - Karl JÓNSSON

    Éd. Les Belles Lettres, coll. Classiques Du Nord (2010) - 336 pages - Résumé: La Saga de Sverrir appartient au genre de la saga royale, c'est-à-dire au grand groupe de biographies de souverains norvégiens ou danois dont les Islandais firent une spécialité au Moyen Âge. La Saga de Sverrir en est une des plus remarquables. Elle est longue et riche, et l'auteur est très proche des événements décrits, ce qui lui permet d'en faire un récit exceptionnellement détaillé. Il a eu accès à de nombreux témoins directs des faits, le plus important étant le protagoniste principal de la saga, le roi Sverrir lui-même, mort en 1202, qui en aurait dicté la première partie. Ce personnage est des plus intéressants. Originaire des îles Féroé, fils d'artisan, il devient prêtre. Sa mère lui révèle, alors qu’il est déjà adulte, qu’il est en réalité le fils naturel d’un défunt roi de Norvège. À la faveur d’une crise dynastique dans le pays, Sverrir trouve des soutiens pour le réclamer sur le trône, mais il doit combattre l’armée de son cousin le roi Magnús, petit-fils de roi par sa mère et qui jouit de la bénédiction de l’Église. L’auteur supposé de la saga, Karl Jónsson, était abbé d’un monastère dans le nord de l’Islande. Son récit est vif et enlevé et le portrait du roi Sverrir saisissant de vérité. Ses discours sont une mine de renseignements sur les attitudes, les valeurs et la vision du monde de l’aristocratie nordique dans la seconde moitié du XIIe siècle. Sverrir a la sympathie de l'auteur, qui n’en demeure pas moins conscient de l’ambiguïté du personnage. L’histoire de ce roi qui fut peut-être un imposteur en est d’autant plus passionnante.

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  • La Saga de Thorir aux Poules

    Éd. du Porte-Glaive, coll. Lumière Du Septentrion (1988) - 134 pages - Résumé: La saga de Thorir aux Poules décrit précisément un instant crucial qui marque l'évolution sociale des peuplesdu Nord: l'apparition, peu avant la christianisation, de la pensée usurière inconnue jusque là et ses conséquences au sein d'un monde hiératique. Les Grecs puis les Romains avaient subi cela bien des siècles auparavant. Mais nous trouvons ici analysée avec une saisissante modernité la série de glissements fonctionnels nécessaires pour aboutir à la rencontre simultanée de deux extrêmes: l'émergence de la plèbe et la décadence des patriciens, ici des boendr. De ce précipité naîtra, au coeur de la structure trifonctionnelle, un quatrième état qui tendra non seulement à se survivre mais aussi à dissoudre l'ordre naturel de la communauté. Les causes de cette nouvelle situation ne sont pas évoquées. Cependant l'auteur accuse les faiblesses organiques du mode de penser traditionnel, la mécanique de ce genre d'attaque et les moyens de s'en défendre: comment faire front lorsqu'une partie des élites consacrées se laisse séduire par un système de valeurs inversé? La fidélité à la parole donnée, c'est-à-dire la fidélité à soi-même, semble la première réponse adéquate à cette menace. Concise, parfaitement ciselée, cette "petite" saga rédigée par un anonyme islandais du XIIIème siècle inaugure une nouvelle collection dirigée par Régis Boyer, exclusivement composée d'œuvres et de documents authentiques issus des domaines culturels nordiques, et destinés à en permettre la compréhension approfondie.

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  • La Saga des Alliés

    Éd. du Porte-Glaive, coll. Lumière du Septentrion (1989) - 118 pages - Résumé: La Saga des Alliés semble bien être la seule dont l'écriture utilise délibérément l'humour comme moyen d'expression littéraire mais aussi comme levier critique pour dénoncer une dégénérescence socio-culturelle... On connaît le souci pointilleux du droit, commun aux différents peuples germaniques. Ce caractère, d'où procède le droit coutumier, positif dans son essence devient particulièrement dangereux pour la communauté des lignages lorsque certains le prennent à la lettre pour l'"absolutiser" en Etat de droit. L'auteur, anonyme islandais du XIIIème siècle, ridiculise cette nouvelle perversion qui peu à peu paralyse l'esprit de droiture. Odd, héros de cette saga, incarne la grande santé enthousiaste et généreuse du bondi, naturellement étranger à cet esprit juriste mais s'y trouve malgré lui confronté. Son "défenseur", en l'occurrence son propre père, possède d'étranges connotations odiniques, qualités indispensables pour recouvrer une saine vision du monde. Par son ton léger et satyrique, cette petite saga, qui s'attaque elle aussi à un principe de décadence, est une œuvre étonnamment moderne.

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  • La Saga des Gens du Vapnafjördr

    Éd. Les Belles Lettres, coll. Classiques du Nord (2003) - 208 pages - Résumé: Jean Renaud nous propose ici une traduction - inédite en français - de deux sagas du XIIIe siècle de la catégorie dite des Islandais (Islendingasögur), sagas qui soutiennent la comparaison avec les plus grandes mais se présentent sous forme plus brève que les classiques du genre. On y trouvera tous les traits constitutifs de ce genre maintenant bien connu du public cultivé français : des personnages hauts en couleur, une action sans faille comme pressée d'aboutir, la fameuse dialectique du destin, de l'honneur et de la vengeance vue notamment dans le cadre de la famille sacrée et surtout, le célèbre style de saga, rapide, concentré, réaliste et dynamique qui aura assuré la fortune du genre.

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  • La Saga des Orcadiens

    Éd Anacharsis, coll. Famagouste (2022) - 384 pages - Résumé: Texte traduit de l’islandais ancien et présenté par Jean Renaud. Chef-d’œuvre du genre rédigé vers la fin du XIIe siècle, la Saga des Orcadiens est l’une des plus anciennes sagas islandaises que l’on connaisse. Elle rapporte l’histoire des archipels écossais et de leur colonisation par les Vikings. Centrée sur les jarls (« comtes ») qui les gouvernèrent pendant trois siècles, elle raconte avec une vivacité narrative exceptionnelle mêlée de poésie les intrigues, complots, batailles et manœuvres qui présidèrent à la destinée de ces îles nordiques, un univers bouillonnant où se superposaient les mondes celtique et scandinave. Hantée par des personnages, hommes et femmes, hauts en couleur, elle est également l’une des seules à mettre en scène une croisade entreprise par des Vikings.

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  • La Saga des Rois de Danemark

    Éd. Anacharsis, coll. Famagouste (2021) - 256 pages - Résumé: Traduite du norrois et présentée par Simon Lebouteiller. De Haraldr à la Dent Bleue au Xe siècle jusqu’à Valdimarr le Victorieux au début du XIIIe siècle, entre foi jurée, complots et trahisons, de puissants chefs se disputent la suprématie sur les mers du Nord, dans un monde où l’adoption du christianisme agit comme un levier de pouvoir ; on découvre dans cette saga, pour la première fois traduite en français, une Scandinavie médiévale rayonnante qui étendait son influence de l’Angleterre à la Russie. Un ouvrage fondateur doté d’une vigoureuse prose romanesque qui précipite le lecteur dans l’univers politique tourmenté des très fameux vikings.

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  • La Saga des Ynglingar - Snorri STURLUSON

    Éd. du Porte-Glaive, coll. Lumière du Septentrion (1991) - 185 pages - Résumé: La Saga des Ynglingar raconte les origines mythiques des Rois de Norvège. Cette saga inaugure la Heimskringla, L'Orbe du Monde, le vaste cycle où Snorri Sturlusson, au début du 13e siècle, entreprend d'inscrire l'histoire des lignées royales scandinaves dans la longue durée. L'étrange destin des Rois du Nord ne provient essentiellement ni de l'élection, ni des hasards historiques ou des injonctions de l'étranger. Hypostases des dieux, les Ynglingar en portent la virtus initiale et la transmettent. Traduite en français pour la première fois depuis 800 ans par Ingeborg Cavalié, l'Ynglinga saga demeure aujourd'hui l'une des principales sources de connaissance de la mythologie et de la civilisation germano-scandinaves.

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  • La Saga d'Harald Fourrure grise - Snorri STURLUSON

    Éd. Honoré Champion, coll. Classiques français du Moyen Âge (1999) - 132 pages - Résumé: La saga d'Harald fourrure grise est la chronique d'un règne désastreux. En quinze ans, le petit-fils ruine l'œuvre du grand roi fondateur, Harald aux beaux cheveux. De son grand-père, il n'a pas la composante odinique du grand guerrier conquérant. Le bruissement somptueux des panégyriques skaldiques s'est éteint, et, seules quelques strophes de style conventionnel célèbrent ce souverain incapable de reconquérir les terres jadis soumises et unifiées. Impuissance militaire et paralysie politique caractérisent ce règne de transition. Mais Harald ne remplit pas non plus ses devoirs de monarque garant de la prospérité de ses sujets. Il ne ressemble pas à ces rois vanes pendant le règne desquels les moissons sont fertiles et l'or abondant et ne possède pas non plus la générosité, valeur cardinale du prince. Ce tableau sombre se double d'une analyse tantôt allusive tantôt nette de l'affaiblissement de l'autorité royale. La tentative de reconquête du Trondelag est un échec militaire et consacre la puissance montante des jarls de Hlade, qui prennent le pouvoir en 975. La saga est le dernier acte du déclin amorcé lors de la prise de pouvoir d'Harald hache sanglante! Le règne d'Hàkon le bon (933-960) n'a été qu'un sursis. Rien n'est "soguligr" (= digne d'être narré dans une saga) et l'œuvre n'est que le négatif des grandes sagas. Tout est distanciation et jugement. Le skalde Eyvind est le personnage central et, derrière ses strophes volontiers polémiques, Snorri distille sa propre ironie. On est bien loin de l'historiographie bienveillante de la maison de Norvège. Ici, le regard est critique, souvent à la limite de la satire. C'est ce ton et cette perspective qui confèrent à la saga d'Harald fourrure grise une place originale dans la Heimskringik.

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  • La saga d'Oláfr Tryggvason

    Éd. Imprimerie nationale, coll. La salamandre (1993) - 224 pages - Résumé: L'histoire d'un héros, qui n'a régné que cinq ans sur la Norvège (995-1000), mais a attiré les historiographes, au premier rang desquels l'Islandais Snorri Sturluson (1178-1241), dont voici le texte traduit.

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  • La Vie de Guillaume le Conquérant - Guillaume DE POITIERS

    Éd. Paléo, coll. Histoire Accès Direct (2010) - 166 pages

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  • Le Kalevala

    éd Gallimard, coll. Quarto (2010) - 1092 pages - Résumé: Ce volume contient la version intégrale du Kalevala par Elias Lönnrot, accompagnée d’un choix de poèmes issus de la tradition orale des peuples parents des Finnois (Mordves, Vogoules et Ostyaks). Le 25 février 1835, quand Elias Lönnrot fait paraître Le Kalevala ou les Vieilles Chansons caréliennes du peuple finnois d'antan, il hisse le peuple finnois à hauteur de l'humanité tout entière : la somme poétique qu'il a récoltée auprès des bardes en Carélie du Nord et de l'Est, cette moisson de chants n'a guère d'équivalent dans l'héritage universel. Dans ce poème psalmodié se mêlent les voix du tragique, du lyrique et du magique. Le Kalevala contribue à enrichir notre patrimoine par l'incroyable profusion de ses récits, la beauté de ses chants, la richesse de ses tableaux et les gerbes de mots où se découvrent l'origine et le génie humains. Issu de poèmes et chants oraux authentiques, Le Kalevala fut d'abord présenté comme une reconstruction, celle d'une hypothétique épopée engloutie. On sait aujourd'hui que c'est en fait le grenier, désormais ordonné, de milliers de vers, poèmes, chants et ballades qui furent collectés au XIXème siècle dans les villages des terres finnoises.Qu'a-t-on sauvé de l'oubli? Des bribes ou l'essentiel?Cet oubli était-il inéluctable,ou bien est-il venu avec l'écriture et l'irruption du monde moderne parmi ceux et celles qui en faisaient le chant de leurs semaines? Ils ont disparu,les chants sont figés et fixés. Les hommes chantaient jadis, en communion avec l'univers. Leurs chants sont ici, magnifiques vecteurs poétiques du savoir et du plaisir.

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  • Le Kalevala, I et II

    Éd. Gallimard, coll. L’aube des peuples (1991) - Tome1: 444 pages, Tome 2: 480 pages - Résumé: Le 25 février 1835, quand Elias Lönnrot fait paraître Le Kalevala ou les Vieilles Chansons caréliennes du peuple finnois d'antan, il hisse le peuple finnois à hauteur de l'humanité tout entière : la somme poétique qu'il a récoltée auprès des bardes en Carélie du Nord et de l'Est, cette moisson de chants n'a guère d'équivalent dans l'héritage universel. Dans ce poème psalmodié se mêlent les voix du tragique, du lyrique et du magique. Le Kalevala contribue à enrichir notre patrimoine par l'incroyable profusion de ses récits, la beauté de ses chants, la richesse de ses tableaux et les gerbes de mots où se découvrent l'origine et le génie humains. Issu de poèmes et chants oraux authentiques, Le Kalevala fut d'abord présenté comme une reconstruction, celle d'une hypothétique épopée engloutie. On sait aujourd'hui que c'est en fait le grenier, désormais ordonné, de milliers de vers, poèmes, chants et ballades qui furent collectés au XIXème siècle dans les villages des terres finnoises.Qu'a-t-on sauvé de l'oubli? Des bribes ou l'essentiel?Cet oubli était-il inéluctable,ou bien est-il venu avec l'écriture et l'irruption du monde moderne parmi ceux et celles qui en faisaient le chant de leurs semaines? Ils ont disparu,les chants sont figés et fixés. Les hommes chantaient jadis, en communion avec l'univers. Leurs chants sont ici, magnifiques vecteurs poétiques du savoir et du plaisir.

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  • Le Siège de Paris par les Normands, 885-892 - ABBON

    Éd. Paléo, coll. Histoire Accès Direct (2010) - 106 pages - Résumé: Abbon était moine de Saint-Germain-des-Prés, lorsque les Normands entreprirent le siège de Paris. Son récit des assauts successifs des "hommes du nord" et de la défense de la capitale, autour de son évêque Gozlin et de son comte Eudes, est celui d'un témoin oculaire. Et c'est le document le plus précis et le plus détaillé sur les expéditions des Normands au neuvième siècle. Le siège de Paris dura du 25 novembre 885 au mois de mai 887; et huit assauts furent livrés à la ville. Texte intégral. Traduction originale de F. Guizot.

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  • Le Siège de Paris par les Normands - ABBON

    Éd. Les Belles Lettres, coll. Classiques de l'histoire au Moyen Âge (Français et Latin, 1942) - 124 pages - Résumé: Abbon de Saint-Germain-des-Prés est l'auteur vers 897, d'un poème intitulé à l'origine De la guerre de Paris, mais plus connu sous le titre Histoire du siège de Paris par les Normands, la principale source sur cet événement qui vit les Vikings aux portes de Paris. Il s'agit d'une narration en 1393 vers latins (organisés en trois livres de 660, 618 et 115 vers) du siège de Paris par les Normands en 886, dont il avait été témoin oculaire. Ce poème a été transmis par un seul manuscrit (Paris. lat. 1633, du Xe siècle), ayant appartenu à Pierre Pithou qui en donna l'editio princeps à Paris en 1588, dans son recueil de douze historiens de l'époque carolingienne (réimprimé à Francfort en 1594). Dom Jacques du Breul, moine de Saint-Germain, le fit aussi figurer dans un recueil composé par lui en 1602. Il trouva ensuite sa place dans les collections historiques d'André Duchesne (Recueil des historiens de Normandie en 1619, et deuxième tome des Historiens de France en 1636), et au XVIIIe siècle dans le Recueil des historiens des Gaules et de la France de Dom Martin Bouquet (tome VIII, 1752) et dans les Nouvelles annales de Paris de Dom Toussaint Du Plessis, Paris, 1753. Les deux premiers livres sont le récit du siège proprement dit, alors que le dernier est un recueil de préceptes moraux pour les clercs, sans rapport direct avec ce qui précède. Le comte Eudes, "rex futurus", est chaleureusement célébré, et une grande importance est accordée aux miracles de saint Germain pour la victoire des Parisiens, et au paganisme des Vikings.

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  • Le Siège de Paris par les Vikings - ABBON

    Éd Anacharsis, coll. Famagouste (2024) - 128 pages - Résumé: Texte traduit du latin par Enimie Rouquette. Présentation de Bruno Dumézil. En 885 de notre ère, aux derniers feux de l’Empire carolingien, une grande armée d’hommes du Nord, sous le commandement d’un certain Siegfried, attaque Paris. Le siège va durer des mois. Abbon, moine au monastère de Saint-Germain, témoin oculaire, raconte dans un poème épique ici rendu en prose les terribles péripéties de ces batailles, qui se livrent sur la Seine ou à travers champs dans toute la Francie. Il fabrique de la sorte le portrait stylisé à l’extrême d’un Paris imprenable et appelé à un destin sans pareil. Car au-delà de cette longue guerre contre les Vikings, c’est un monde nouveau qui se profile avec la naissance de la capitale de la France, à travers un récit mobilisé aux siècles suivants dans les moments tragiques que la ville dut affronter.

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  • Livre de la Colonisation de l'Islande

    Éd. Brepols (2000) - 384 pages - Résumé: Le Landnamabok (livre de la colonisation d'Islande) est un ouvrage unique, rédigé aux XIIe-XIIIe siècles, qui consigne les traditions poétiques, mythologiques et héroïques de la 'Germania' que sans lui nous ne connaîtrions pas. Le livre illustre de manière éclatante la culture (poésie scaldique et la langue norroise) et l'histoire (phases de colonisation, voyages, rapports culturels et économiques) de cette population composite formée de Norvégiens, de Suédois et de Danois métissée de sang celtique, qui, aux 9e et 10e siècles, parcourut le monde connu (dont elle a sans doute reculé les limites) et qui fut en contact avec les Francs, Slaves, Celtes, Latins et Grecs. L'ouvrage comporte trois parties. La première situe l'œuvre et justifie la présente édition. La seconde donne le texte intégral dans la meilleure version existante, dite Sturlubok, ou livre de Sturla Thordarson. La troisième tentera de dégager les enseignements de cet ouvrage indispensable à quiconque cherche à connaître la culture et la civilisation du Nord ancien. La véritable nouveauté de ce livre est que l'on trouve l'intégralité de la version la plus complète du Landnamabok, avec parfois des ajouts provenant d'autres versions lorsqu'ils complètent ou corrigent la leçon princeps.

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  • Quatre Sagas légendaires d'Islande

    Éd. Uga, coll. Moyen Âge Européen (2022) - 248 pages - Résumé: L'activité littéraire en Islande médiévale fut extraordinaire. En témoignent notamment les célèbres sagas des Islandais, mais aussi d'autres catégories de sagas moins connues à l'étranger comme les sagas de chevaliers, en partie traduites ou adaptées de chansons de geste et de romans français, et les sagas légendaires. Celles-ci mettent en scène des héros du Nord dont les aventures se déroulent dans un passé lointain et un univers plus fictif que réel. Puisant dans les mythes et dans le folklore, les quatre textes ici présentés et traduits appartiennent à cette dernière catégorie: le Dit de Thorstein le Colosse-de-la-Ferme, le Dit de Helgi Fils de Thorir, la Saga de Sturlaug l'Industrieux, et la Saga d'Egil le Manchot et D'Asmund Tueur-de-Guerriers-Fauves. Rédigés entre le XIIIe et le XIVe siècle, ces textes s'adressent aujourd'hui, non seulement aux spécialistes mais aussi à tout amateur de légendes, curieux de découvrir le monde imaginaire des Islandais de cette époque.L'ouvrage comporte une sélection bibliographique des sagas islandaises. Nouvelle édition revue et augmentée par rapport à celle de 2002.

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  • Saga d’Egil

    Éd. Le Livre de Poche, coll. Lettres Gothiques (2021) - 288 pages - Résumé: Écrite dans la première moitié du XIIIe siècle, la Saga d’Egil relate la vie et les aventures d’un poète et guerrier islandais du Xe siècle nommé Egil Skallagrimsson et de quelques-uns de ses proches parents. L’action s’étend sur près de cent ans et situe l’histoire d’une famille de premiers colons islandais dans celle plus vaste de la Norvège et de l’Europe du Nord pendant l’ère viking, plus de deux cents ans avant la composition de l’œuvre.Récit des origines de la société islandaise, elle présente aussi les conséquences pour une aristocratie locale du renforcement du pouvoir royal en Norvège. Très sensible aux rapports de pouvoir dans les échelons supérieurs de la société, l’auteur noue une intrigue subtile où évoluent des personnages hauts en couleur, dont le plus mémorable et aussi le plus énigmatique est Egil lui-même. Traduction, introduction et notes de Torfi H. Tulinius. Avec la collaboration de Paloma Desoille-Cadiot.

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  • Saga d’Oddr aux Flèches

    Éd. Anacharsis, coll. Famagouste (2010) - 240 pages - Résumé: Textes traduits de l’islandais ancien par Régis Boyer. Après avoir fondé sa propre légende dans le Bjarmaland, pays peuplé de sauvages magiciens aux mystérieux rites chamaniques, Oddr bat la campagne de l’Angleterre à l’Irlande, de l’Aquitaine au Groenland, affrontant maintes tempêtes et batailles. Pour échapper à un sort funeste, Oddr, descendant d’une lignée de tueurs de monstres, s’en va en quête de renom dans le Bjarmaland, une Atlantide nordique peuplée de sauvages magiciens. Puis viendra le temps des errances vikings, de l’Irlande à Byzance, et de la Russie à l’Aquitaine. Des pérégrinations qui le mèneront jusqu’au Pays des Géants à travers tempêtes, batailles, joutes magiques et duels, à la poursuite de l’insaisissable Ögmundr, un tröll démoniaque assoiffé de meurtre. Les sagas de Grímr à la Joue velue et de Ketill le Saumon, elles aussi traduites ici pour la première fois, rapportent les exploits, respectivement, du père et du grand-père d’Oddr. Ces sagas "des temps archaïques", composées aux XIIIe et XIVe siècles avant tout pour le divertissement du lecteur, agrémentées de "chants de morts" célèbres, de contes populaires ou d’"anecdotes errantes" puisées dans tout le Nord, regorgent de mythes et légendes de la Scandinavie ancienne. Et elles opèrent, par ces motifs entrelacés, un véritable enchantement du monde.

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  • Saga de Bardr

    Éd. Anacharsis, coll. Famagouste (2007) - 176 pages - Résumé: Traduit du vieil islandais par Régis Boyer. Ces deux sagas uniques, aux personnages et à l’atmosphère atypiques, résonnent des échos de la mythologie nordique et font ainsi figure de récits fondateurs du monde scandinave. Bárdr, descendant de géants des glaces du Nord, s’installe un jour avec famille et amis en Islande. Il affronte, dans un monde de cavernes profondes, de neige et de givre, les monstres, trölls, géants et sorciers qui l’encombrent, avant d’élire domicile dans le glacier du Snæfell et de devenir une sorte de divinité protectrice. Hördr, le héros de la Saga des hommes de Hólmr, pris dans les filets d’inexpiables querelles familiales, est condamné à être proscrit. Devenu brigand et pillard, il trouve refuge sur l’îlot de Hólmr, où lui et ses hommes finissent tous exterminés, l’un après l’autre. Ces deux sagas brillent ainsi d’un éclat rare et insolite dans la littérature scandinave médiévale : tandis que la Saga de Bárdr, un conte fantastique en somme, met en scène les tréfonds mythologiques des pays du froid, la Saga des hommes de Hólmr, d’une extraordinaire facture romanesque, raconte l’inexorable descente d’un héros pourtant glorieux vers les enfers du bannissement. Et toutes deux, ancrées dans l’histoire et les temps légendaires de la colonisation de l’Islande, sont parcourues du sentiment tragique du destin.

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  • Saga de Gísli Súrsson

    Éd. Gallimard, coll. Folio 2 euros (2004) - 144 pages - Résumé: Gísli est un Viking hors du commun ; habité de généreux idéaux, fils respectueux, frère fidèle et mari aimant, il se trouve bien malgré lui dans une situation compliquée. Victime d'un destin impitoyable, il doit choisir entre venger son frère ou perdre son honneur.Vengeance, jalousie, trahison, tous les ingrédients sont rassemblés pour nous offrir une histoire de vaillance, d'amour et de mort dans le monde rude des fiers guerriers vikings.

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  • Saga de Hávardr de l’Ísafjörd

    Éd. Gallimard, coll. Folio 2 euros ( 2016) - 96 pages - Résumé: Il ne fait pas bon être vieux et chétif lorsqu'on est viking: Hávardr le boiteux, jadis un grand guerrier, est terrassé par le chagrin après l'assassinat de son fils, dans un combat inique, par l'ignoble Thorbjörn. Hávardr trouvera-t-il un second souffle pour porter à nouveau les armes et venger son honneur bafoué? Entre histoire et légende, une aventure épique dans la rude Islande du Xème siècle: un joyau de la littérature nordique.

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  • Saga de Hrólfr kraki

    Éd. Anacharsis, coll. Famagouste (2008) - 168 pages - Résumé: Présentée et traduite de l’islandais ancien par Régis Boyer. La Saga de Hrólfr kraki est comme la lueur de l’aube se levant sur la littérature des sagas légendaires islandaises, dites aussi "sagas des temps anciens" ou "sagas mensongères". Façonnée probablement au VIe siècle, elle puise à pleines mains dans les légendes archaïques du Nord pour donner matière à son propos. Soit, à l’aube des temps, la lignée royale des Skjöldungar du Danemark, dont l’un des brillants rejetons, après avoir vengé l’assassinat de son père par son oncle, épouse sans le savoir sa propre fille du fait de la vengeance d’une reine-guerrière outragée. De cette union naîtra Hrólfr kraki, appelé à faire régner la paix dans son royaume. Mais c’est sans compter sur la versatilité d’Ódinn, dieu pourvoyeur de victoire, cauteleux et traître à l’occasion. Ainsi se déploie cette célèbre saga, à la fois épique, merveilleuse et tragique, apparentée au fameux Beowulf anglo-saxon. Bödvarr, l’homme-ours, ou Hjalti, qui boit le sang du dragon, sont parmi les grandes figures de cette geste pleine de passions fatales et de magiciennes maléfiques ; les bêtes fauves tutélaires y surplombent de leurs ombres les affrontements des rois du Nord, qu’il s’agisse de l’Ours danois ou du Verrat sacrificiel des Suédois. Car la Saga de Hrólfr kraki, rédigée au XIVe siècle, raconte aussi bien les royaumes scandinaves originels, en des temps où hommes et bêtes, vivants et dieux, le visible et l’invisible avaient encore le même univers en partage.

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  • Saga de Hrolfr sans terre

    Éd. Anacharsis, coll. Famagouste (2004) - 160 pages - Résumé: Traduite de l’islandais ancien par Régis Boyer. Une de ces « sagas mensongères », comme on les appelait parfois, composée - au XIVe siècle - pour le simple divertissement. Dans cet univers de fantaisie peuplée de guerriers fauves et autres créatures fantastiques et foisonnant de multiples péripéties, l’auteur s’exprime en virtuose dans un style concis et rapide, teinté d’un humour rare dans ce type de littérature. Rédigée au début du XIVe siècle, la Saga de Hrolfr sans Terre est une perle de ce que l’on appelle les "sagas légendaires" (fornaldarsögur), ou parfois les "sagas mensongères" (lygisögur), composées avant tout pour le simple divertissement. Ce roman d’aventures vikings, peuplé d’alfes, d’effrayants guerriers-fauves - les fameux berserkir - et de princesses en péril, hanté par un spectre clairvoyant et un nain magicien, plein du vacarme des batailles, mobilise une matière du merveilleux proprement stupéfiante. Le sagnamadr ("auteur de saga") anonyme, non seulement convoque ensemble l’ancien fonds de la mythologie nordique, le roman courtois de France et le souvenir des fables des Anciens, mais se soucie encore de situer son récit dans une Russie primitive et imaginaire, cette "Porte de l’Orient" des anciens Scandinaves, à l’ultime débouché de la Route de la Soie. C’est dans un style toujours concis et efficace qu’il articule en virtuose un foisonnement de péripéties autour des errances de Hrolfr, à un rythme haletant et enjoué qui le conduit à saluer, comme au terme d’un distrayant spectacle, les lecteurs bienveillants, tandis qu’il abandonne les autres à leur morosité.

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  • Saga de Hrólfr sans Terre

    Éd. Anacharsis, coll. griffe Famagouste (2023) - 160 pages - Résumé: Traduit de l’islandais ancien par Régis Boyer.Voici une saga de pure fantaisie animée par le bonheur simple de raconter des histoires fantastiques. Le brave Hrólfr, d’une taille si imposante qu’il ne peut tenir à cheval, s’en va par les routes d’un Orient fabuleux affronter de terribles guerriers-fauves (les berserkirs), des vikings sournois, des nains trompeurs, des trolls hideux. La magie envahit ce roman trépidant à tous les étages, dans la seule et louable intention de faire rêver le lecteur, convoquant non seulement la mythologie viking mais aussi le merveilleux des romans courtois et l’extraordinaire hérité de l’Antiquité. Un feu d’artifice.

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  • Saga de Ragnarr aux Braies velues

    Éd. Anacharsis, coll. Famagouste (2005) - 144 pages - Résumé: Traduit de l’islandais ancien et postface par Jean Renaud. La Saga de Ragnarr aux Braies velues a été composée probablement au XIIe ou XIIIe siècle et rassemble, bien qu’elle appartienne au genre des sagas légendaires, un certain nombre d’éléments historiques précieux concernant les expéditions vikings des VIIIe et IXe siècles, dont témoignent (avec l’effroi que l’on sait) les chroniqueurs occidentaux de l’époque. Ragnarr, le Viking dans toute sa gloire, aventurier téméraire et guerrier ombrageux, sillonne les mers en quête d’exploits. Mais lorsqu’il s’élance à la conquête de l’Angleterre, il affronte un sort funeste. Précipité dans une fosse à serpents, il y déclame, agonisant, un farouche chant funèbre. Ce sera là, dit-on, la raison de l’invasion de l’Angleterre par les hordes du Nord, où les fils de Ragnarr tireront vengeance du roi son meurtrier en lui infligeant le terrible supplice de "l’aigle de sang". Empreinte d’une atmosphère crépusculaire, la légende de Ragnarr, qui prit vraisemblablement forme aux XIIe et XIIIe siècles en Scandinavie, hante l’Occident depuis que les Romantiques virent en ce "Ragnarr Lodbrok" la figure tutélaire du Viking cruel et sanguinaire. Mais cette légende est d’abord née du souvenir magnifié des grandes expéditions vikings historiques et, diffusée partout dans le Nord, elle a trouvé ses lettres de noblesse dans le Chant de Kráka, ou Krákumál, authentique chef-d’œuvre de la poésie scaldique.

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  • Saga d'Eirikr le Rouge

    Éd. Gallimard, coll. Folio 2 euros ( 2011) - 112 pages - Résumé: Eiríkr le Rouge, condamné au bannissement à la suite des meurtres de Eyjólfr la Fiente et de Hrafn le Duelliste, met les voiles et part à la découverte du Groenland. Leifr, fils d’Eiríkr et de Thjódhildr, part du Groenland vers la Norvège mais son bateau est détourné vers les Hébrides … Quant à Thorfinnr Karlsefni, fils de Thórdr Tête-de-Cheval, il part explorer le Vínland, contrée lointaine de Terre-Neuve… Le nom d’Eiríkr le Rouge évoque l’aventure, la bravoure, la magie des Vikings et les découvertes de contrées sauvages du Grand Nord…

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  • Saga des Sturlungar

    Éd. Les Belles Lettres, coll. Classiques Du Nord (2005) - 772 pages - Résumé: La Saga des Sturlungar est le fleuron des sagas islandaises dites de contemporains parce qu'elles relatent les heurs et malheurs des Islandais aux XIIe et XIIIe siècles, selon les témoignages de contemporains, ce qui fait, première originalité, qu'exceptionnellement, nous connaissons certains de leurs auteurs. La Saga des Sturlungar rapporte, en une quinzaine de textes de très inégales longueurs, de quelle façon l’Islande médiévale, qui était parvenue à mettre au point un type de société, d’administration et de gouvernement sans équivalents ailleurs, a, peu à peu, perdu l’équilibre et la sérénité qui faisaient sa force, pour finalement se laisser détruire par des luttes intestines et passer sous la coupe du roi de Norvège, en 1264, perdant ainsi et pour presque sept siècles, son indépendance. C’est à la fois une sorte de traité de politologie, une amère méditation de type existentiel, une leçon de philosophie – et c’est aussi une saga inimitable avec ce fameux style, ces règles de composition qui font la fortune du genre, de même que l’étonnante galerie de personnages, de décors et de péripéties émouvantes ou tragiques. Il s’agit sans conteste d’un des plus grands textes que l’Islande médiévale (et l’on peut bien ajouter: le Moyen Âge européen) ait engendrés.

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  • Sagas islandaises

    Éd. Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade (1987) - 2064 pages - Résumé: Cette édition est une gageure : pour la première fois au monde, quinze sagas islandaises – dont une dizaine étaient, à ce jour, inédites en français – sont rassemblées en un seul volume. Une profonde lacune dans notre connaissance des littératures médiévales se trouve ainsi comblée, avec la double intention de faire connaître des textes qui, en définitive, appartiennent à notre patrimoine, et de dégager, sous des mythes souvent entretenus avec complaisance, la réalité d'une civilisation sans équivalent. Les sagas, œuvres en prose composées au XIIIe siècle, se situent aux frontières de l'histoire et de la légende: elles rapportent, dans un style laconique, avec un humour noir et froid, la vie et les hauts faits des colonisateurs de l'Islande et de leurs descendants. Trois mots clés dans l'univers islandais: le destin, l'honneur, la vengeance. Sans lyrisme aucun, oscillant sans cesse entre la banalité du quotidien et la démesure de l'exceptionnel, les auteurs, presque toujours demeurés anonymes, ont su traduire dans ces écrits une grandiose conception de la condition humaine : artisans, et non victimes, de leur destinée, les personnages préservent, avec leur honneur, la réputation qui leur permettra de triompher de la mort, en les sauvant de l'oubli. De là, des textes souvent tragiques, qu'il importait de rendre accessibles, afin que chacun puisse en mesurer l'originalité et la force. Au service de ce dessein des traductions dont l'ambition est de restituer le ton si caractéristique des sagas, tout en restant parfaitement lisibles pour le public non spécialiste. Et un appareil critique conçu comme un petit manuel d'initiation à la civilisation scandinave. En proposant une ouverture, et en apportant le plaisir de la découverte d'un genre, cette édition veut rendre justice à une culture dont les racines rejoignent les nôtres.

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  • Sagas légendaires islandaises

    Éd. Anacharsis, coll. Famagouste (2012) - 1120 pages - Résumé: Traduit de l’islandais et présenté par Régis Boyer avec la participation de Jean Renaud. De Sigurðr, le célébrissime meurtrier du dragon Fáfnir de la Saga des Völsungar, en passant par l’histoire tragique de Hrólfr kraki et de ses champions ou les voyages aux pays des Géants d’Oddr aux Flèches, ce recueil des sagas légendaires islandaises les plus étincelantes rassemble toute la matière des mondes magiques scandinaves. Confrontés le plus souvent à une funeste destinée, les héros de ces récits hauts en couleur affrontent trölls, sorciers, guerriers-fauves et autres monstres des franges du réel, et leur soif d’aventures les pousse vers des quêtes insensées qui forment autant de romans de fantaisie dont Richard Wagner ou J. R. R. Tolkien surent en leur temps s’inspirer pour bâtir leur propre mythologie littéraire et poétique.

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  • Trois grands poèmes religieux

    Éd. Les Belles Lettres, coll. Classiques du Nord (2008) - 300 pages - Résumé: Inédits en français, ces Trois grands poèmes religieux pleins de bruits et de fureur, sont encore très célèbres en Islande. Bien que d'époques et de facture différentes, ils exaltent tous la Croix du Christ. Geisli ("Un rayon") de Einar Skúlason, sans doute le scalde, c'est-à-dire le poète de cour, le plus productif du XIIe siècle, constitue un vibrant hommage au roi Óláfr Haraldsson de Norvège (1015-1030) dit "saint Olaf" qui acheva de christianiser le pays. Líknarbraut ("Voie de la Grâce") dont l'auteur est demeuré anonyme, s'apparente par son contenu au lyrisme sentimental de la poésie religieuse de veine franciscaine. Les Passíusálmar ("Cantiques de la Passion") du grand pasteur luthérien Hallgrímur Pétursson (1614-1674) exaltent la Passion et la mort sur la Croix de Jésus. Avec ces trois grands et prestigieux textes religieux, le génie chrétien du Nord marque de sa dimension spécifique toute une tradition poétique européenne.

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  • Vie de saint Anschaire - RIMBERT

    Éd. Cerf, coll. Sagesses chrétiennes (2011) - 286 pages - Résumé: Au IXe siècle, sous le règne de Louis le Pieux, fils de Charlemagne, un jeune moine bénédictin, issu de l'abbaye bénédictine de Corbie (Picardie), est désigné pour aller prêcher aux Danois et aux Suédois. De ces peuples qui vivent sur des eaux hostiles, en des royaumes à la géographie fabuleuse, l'Occident ne connaît encore que la " fureur ". C'est pourtant à la rencontre de ces " peuples du dehors " que, porté par le désir de " les gagner au Seigneur ", Anschaire descend le Rhin, rejoint la Frise et les confins du Danemark, avant d'entreprendre le périlleux voyage de Birka, l'ancienne cité du lac Mälar, qui est alors le plus grand port de la Suède. Or, dans " cet autre monde ", le moine lettré, formé au sein du cloître, découvre, sous les dehors de ce qu'on appelle, en ce temps-là, le paganisme, une culture ancienne, radicalement étrangère : celle des vieux peuples germaniques, pour qui prime avant tout l'ordre de la nature. Anschaire est accueilli avec courtoisie par les rois devant lesquels il se présente ; mais, invoquant " l'ancienne coutume ", ils se dérobent eux-mêmes à son message et refusent le baptême. Inlassablement, avec humilité, celui qu'on appellera " l'Apôtre du Nord " doit prêcher d'exemple. Rimbert, qui fut son compagnon très fidèle, lui a consacré cette " Vita " pour témoigner de " la sainteté qu'il avait connue en cet envoyé de Dieu ". Il nous offre d'Anschaire un portrait saisissant qui brille d'une singulière noblesse.

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  • Voyage au Bout du Monde - Ibn FADLAN

    Éd. Héritage (bilingue Arabe- Français, 2023) - 140 pages - Résumé: En 921, le calife abbasside envoie une ambassade au roi des Bulgares de la Volga, qui vient de se convertir à l’islam. Parmi les membres de cette délégation figure Ahmad ibn Fadlan. De cet homme, nous ne connaissons pratiquement rien. Mais son récit, dans lequel il raconte ce qu’il a pu voir et découvrir au cours de son périple, a traversé le temps. Le voyage d’Ibn Fadlan est une véritable aventure, à tel point qu’il a inspiré le roman Eaters of the Dead (Les Mangeurs de morts) de Michael Crichton, dont le célèbre film Le 13e Guerrier est l’adaptation.

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  • Voyage chez les Bulgares de la Volga - Ibn FADLÂN

    Éd. Actes Sud, coll. Sindbad, La Bibliothèque arabe (1995) - 136 pages - Résumé: "C'était il y a mille ans, et plus. Une ambassade quitte Bagdad, la capitale des califes ‘abbâsides. Au terme de son voyage : le confluent de la Volga et de la Kama, où sont installés les Bulgares, plus précisément d'autres membres de la famille turco-mongole... Parmi les membres de l'ambassade, il y a quelqu'un chargé de la Relation. Il s'appelle Ibn Fadlân... Le texte, tel que nous l'avons sous les yeux, est tout simplement merveilleux. Merveilleux parce qu'émerveillé. Devant le jour qui n'en finit pas. Devant une aurore boréale. Devant des restes de rhinocéros fossiles. Devant le spectacle, imaginé celui-là, de l'étrange peuple de Gog et Magog. Mais aussi devant telle ou telle coutume particulière à tel ou tel peuple rencontré... Au pays bulgare, Ibn Fadlân, avec ses compagnons, a planté sa tente. Le soir, assis à l'entrée, il a compté les seules étoiles dont l'éclat résiste à la force d'un jour entêté qui ne veut pas mourir. Et puis, un jour, il a assisté aux funérailles d'un noble, d'un de ces étrangers d'alors, les Russes, qui passent par là, eux aussi, pour commercer. Extraordinaire récit, pour le coup. Exaltation forcenée d'éros et de mort. Quelques pages qui, à elles seules, assurent la grandeur de ce livre, unique dans la littérature arabe et, je crois bien, dans la littérature tout court."

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